Pour en savoir plus sur nous \u00e0 Montr\u00e9al<\/a><\/p>\nLe soleil se l\u00e8ve finalement ou, \u00e0 tout le moins, il \u00e9claire r\u00e9ellement la belle \u00eele de Montr\u00e9al. Les gens sont rendus dans leurs bureaux et travaillent d\u2019arrache-pied. Le brouhaha est bel et bien en place maintenant : les camions se succ\u00e8dent sur les autoroutes traversant l\u2019\u00eele coinc\u00e9e dans le fleuve Saint-Laurent. Il y a toujours autant de pi\u00e9tons au centre-ville, bien qu\u2019\u00e0 cette heure-ci il s\u2019agisse davantage d\u2019\u00e9tudiants accourant \u00e0 leurs cours que de professionnels se rendant \u00e0 leur bureau.<\/p>\n
L\u2019heure du lunch se pr\u00e9sente enfin et c\u2019est par dizaine que les gens sortent des imposants gratte-ciels montr\u00e9alais. Qu\u2019ils soient en plein c\u0153ur de la m\u00e9tropole ou dans les municipalit\u00e9s un peu plus \u00e9loign\u00e9es, les Montr\u00e9alais appr\u00e9cient une heure de lunch loin des tracas du travail \u00e0 jaser de leurs passe-temps, de leurs familles et de ce qui se passe ailleurs sur notre belle plan\u00e8te bleue. Les nombreux restaurants, tant franchis\u00e9s qu\u2019authentiques, offrent une vari\u00e9t\u00e9 culinaire difficilement \u00e9galable ailleurs au Qu\u00e9bec, tant et si bien que les Montr\u00e9alais natifs de l\u2019\u00eele tendent \u00e0 rester sur leur \u00eele presque \u00e0 longueur d\u2019ann\u00e9e. Pour cela, mais aussi pour l\u2019accessibilit\u00e9 presque instantan\u00e9e du transport en commun, lequel est souvent d\u00e9faillant en r\u00e9gion \u00e9loign\u00e9e.<\/p>\n
L\u2019apr\u00e8s-midi s\u2019entame tranquillement et, en le temps de le dire, le trafic reprend de plus bel. Les rues se remplissent de voitures, les voies de covoiturage permettent aux autobus de se faufiler, le m\u00e9tro montr\u00e9alais se gorge de passagers et bloque parfois \u00e0 certains endroits, et les trottoirs d\u00e9bordent de pi\u00e9tons. La circulation se fait difficilement pour sortir de l\u2019\u00eele par les ponts menant \u00e0 la rive sud ou \u00e0 la rive nord, puisque la plupart des gens qui y travaillent n\u2019y r\u00e9sident pas; dans le sens inverse n\u00e9anmoins, c\u2019est la joie et tout est fluide et rapide.<\/p>\n
Montr\u00e9al redevient soudainement calme lorsque sonne l\u2019heure du souper, tandis que tous regagnent le logis pour pr\u00e9parer le repas et passer quelques heures avec les \u00eatres aim\u00e9s. La qui\u00e9tude montr\u00e9alaise reprend le tr\u00f4ne qui lui revient de droit alors que la lune gagne le ciel, mais une certaine agitation nait \u00e9galement, car les bars ouvrent et les jeunes et les moins jeunes s\u2019appr\u00eatent \u00e0 s\u2019amuser le temps d\u2019une courte nuit. Les taxis leur permettent de revenir sagement et recommence alors la routine matinale, alors que les Montr\u00e9alais et les Montr\u00e9alaises s\u2019appr\u00eatent \u00e0 travailler une fois de plus.<\/p>\n
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